Où l’on parle de Delphes, d’amphores et du paysage en écoutant les cigales est une conférence. Une balade sonore agrémentée de poésie naturaliste et de moments de contemplation auditive.

On dit que la cigale « chante, criquète, conte ou cymbalise », que le grillon « crie, crisse, grésille, grésillonne » et que tous deux « craquètent ou stridulent ».
Certains sons animaliers sont si caractéristiques d’un territoire qu’ils fonctionnent comme des signaux, des indices pour l’auditeur. Il en est ainsi de la cigale, dont le chant typique anime les pourtours ensoleillés de la méditerranée et du grillon, troubadour joyeux qui accompagne fidèlement nos soirées.

Mais savons-nous comment ces insectes produisent ces sons ? Comment fonctionnent leurs instruments embarqués ?
Quels autres mystères recèlent ces lutheries animales ?
Et comment les lieux de vie que nous construisons et dans lesquels nous cohabitons avec eux les influencent ?

Cette conférence-performance commence par une expérience sensible: la découverte d’un mécanisme architectural d’amplification de la voix.
Au sein de la Fondation Camargo se trouve un hémicycle qui est construit sur le modèle de celui de Delphes, en Grèce. Il montre que l’architecture interagit avec le milieu et que le paysage sonore est pensé depuis l’antiquité.

Nous ouvrons ensuite notre écoute à un paysage proche et découvrons un environnement animalier. C’est un moment de découverte de différents systèmes de lutheries animales.

Nous partirons finalement écouter la ville et capter ce que le son peut nous apprendre de la vie de Cassis. Village de pêcheurs, tourné vers la mer, petit port touristique et de travail.

J’utilise durant la conférence les ressources in-situ, le bâti, les jardins et des objets que j’ai crées ou glanés pour l’occasion pour mettre en relief notre expérience.